Je suis aujourd’hui à Montpellier, invité par Volkswagen France pour essayer le plus petit SUV de la gamme VW nommé Volkswagen T-Cross. Lancé fin 2018, le crossover urbain seconde génération arrive sur nos routes avec pas mal de nouveautés. Au menu, nouveau moteur TSI 150 chevaux, un design affiné, encore plus de technologies embarquées et une qualité de l’habitacle perçue globale en hausse. Sur le papier le nouveau Volkswagen T-Cross s’améliore grandement et cela sans grosse augmentation de tarif ! Partons immédiatement sur les routes de la Camargue afin de vous donner mon ressenti sur cette seconde génération du SUV.
Le SUV fête ses 4 ans.
Octobre 2018 exactement, c’est la date de lancement du Volkswagen T-Cross. Ainsi après 4 ans d’existence et 63 500 immatriculations en France, le petit SUV s’offre un restylage. Cette Polo version SUV dispose d’un gabarit contenu même s’il s’allonge de 2,7 cm par rapport à la version précédente. Elle mesure désormais 4,135 m de long, 1,76 m de large et 1,573 m de haut. On retrouve toujours les arches autour des jantes que j’adore qui lui donne le style baroudeur propres aux SUV. D’ailleurs pour cette seconde version, la marque allemande intègre 3 nouvelles teintes qui pimenteront le quotidien des futurs propriétaires. Pour ces essais, nous avions le choix entre ces trois couleurs : Bleu clair, rouge roi ou jaune raisin. Mon choix s’est vite porté sur ce beau jaune raisin afin d’illustrer mes propos.
Un design extérieur modernisé.
De loin les changements stylistiques de ce nouveau Volkswagen T-Cross semblent léger, je vous l’accorde. Néanmoins en s’approchant un peu on découvre une multitudes de détails intéressants. Commençons par cette face avant en découvrant une nouvelle signature lumineuse. Un. bandeau lumineux fait la liaison entre les deux phares avant qui sont désormais des projecteurs IQ. Light. Nom de code Volkswagen donné pour cette technologie Matrix LED initié sur l’Audi R8. Nouveau design aussi pour les feux de jours. Ces deux feux en bas à droite et à gauche sont des bandeaux façon LED. Ils modernisent avec le nouveau bouclier avant le visage de ce T-Cross.
Un quart de cercle plus loin, je me trouve devant un profil quasi identique à la première version. Seuls changements visibles, si je dois jouer aux jeux des 2 différences :
- Les barres de toit sont anodisées alors qu’elles étaient auparavant noires. Je trouve que c’est beaucoup plus joli ainsi.
- Le catalogue des jantes a été revu. Sur notre version d’essai, il s’agit de jantes 17 pouces Manila de série. À noter qu’il est possible en option de chausser le T-Cross de jantes 18 pouces pour lui donner un look encore plus expressif. Mention spéciale pour le modèle Missano en optant pour la finition R-Line.
À l’arrière de ce nouveau T-Cross, on y découvre un nouveau bouclier arrière et un bandeau lumineux retravaillé. D’ailleurs j’ai envie de m’arrêter quelques lignes sur ce dernier. Le travail effectué sur ces feux est remarquable. Evidemment lorsque ce dernier s’allume, le gain de modernité apporté au véhicule est immédiat. Néanmoins, même à l’arrêt et feux éteints, on découvre un véritable travail des formes et des volumes des différents composants donnant un effet 3D du plus bel effet. C’est assez rare pour attirer mon attention et ça à le mérite qu’on s’y intéresse deux lignes.
La vie à bord du Volkswagen T-Cross.
À la première assise, le ressenti est bon. Je m’installe derrière le volant, je trouve rapidement les boutons que je cherche, le position de conduite est bonne et j’ai rapidement mes repères. Je n’ai pas essayé la première version du T-Cross, donc je ne peux pas vous donner mon ressenti comparatif entre les deux versions. Néanmoins, la qualité de fabrication de ce petit SUV est bonne et la qualité perçue en hausse. En effet le constructeur a écouté ses clients et s’est efforcé de faire des efforts. Ainsi l’intérieur des portes et le tableau de bord se voient accueillir des matériaux moussés agréable au touché lorsque mon doigt est au contact de ces deux parties. Pour le reste les matériaux sont aussi de bonne facture et les assemblages à la hauteur du constructeur. Je décèle aucune fausse note.
À l’arrière, vous disposerez de 3 places convenables pour voyager en famille. Je découvre une banquette arrière coulissante sur 14 cm permettant de donner du volume au coffre ou au passagers en fonction des priorités à donner. La banquette peut d’ailleurs totalement disparaitre afin de donner un volume de coffre maximum de 1280 litres. Et si jamais vous souhaitez encore plus de place, le dossier du siège passager peut se rabattre. Comme le disait mon coéquipier Niels : « Fonctionnalité tellement simple et peu coûteuse à mettre en place, mais tellement pratique ». Il est ainsi possible de ramener à la maison les plus hauts meubles de chez Ikea. Notamment le modèle PAX mesurant 2,36 mètres de haut. Bravo à VW pour l’habitabilité, je trouve ça top.
Au chapitre des technologies, le nouveau Volkswagen T-Cross se met à jour et reçoit un nouvel écran d’infodivertissement indépendant en plus du digital cockpit. À l’intérieur toutes les assistances Volkswagen sont présentes de série. Aide au stationnement, conduite semi-autonome Travel Assist, régulateur de vitesse ainsi que le Lane et Front Assist. Petit bémol pour ces deux dernières aides, même si l’accès pour couper ces aides est désormais facile, il faudra néanmoins à chaque démarrage recommencer la manœuvre.
Dernier point que je souhaite aborder, c’est le volant de ce Volkswagen T-Cross qui est très agréable à l’utilisation. La qualité du cuir et la prise en main est excellente, ainsi que les boutons physiques permettant de piloter le digital cockpit. Pas de boutons tactiles ici et de mon point de vue tellement mieux !
Les motorisation pour ce VW T-Cross.
Volkswagen fait le choix du 100% thermique pour cette seconde génération du Volkswagen T-Cross. Pas de système d’hybridation pour l’instant. Le constructeur allemand met ainsi trois motorisations à disposition des clients :
- Le moteur 3 cylindres 1.0 litre TSI 95 chevaux couplé à une boîte manuelle pour l’entrée de gamme. Il est disponible pour les versions Life, VW Edition et Life Plus.
- Le moteur 3 cylindres 1.0 litre TSI 115 chevaux couplé à une boîte automatique DSG pour le milieu de gamme. Il est disponible lui sur toutes les versions.
- Le moteur 4 cylindres 1,5 litres TSI 150 chevaux couplé à une boîte automatique DSG pour le moteur le plus puissant. Ce dernier est mis au catalogue des versions Style ou R-Line. C’est d’ailleurs ce dernier que nous avions sur notre véhicule d’essai.
Le comportement routier.
Durant les deux jours d’essai au volant de ce nouveau Volkswagen T-Cross, le moteur 1.5 TSI de 150 chevaux s’est montré homogène. Il offre du répondant lorsqu’on le sollicite sur les petites routes. Le châssis est sain même si on le sollicite un peu trop. En ville, il se montre souple et la position de conduite offre une bonne visibilité. Avec son gabarit contenu, c’est ça sera son terrain de jeu préféré. Sur autoroute, il enchaine les distances longues sans broncher, sans bruit d’air même à 130 km/h et dans un confort certain.
Avec les réglages de suspension de ce T-Cross, Volkswagen arrive à gagner en confort. Il y a quelques années, on reprochait à la marque un manque de souplesse dans ses réglages. Désormais, la fermeté spécifique Volkswagen n’existe plus. En plus des suspensions, les sièges eux aussi sont typés confort et enveloppent bien le conducteur et ses passagers. Un réel effort appréciable.
Parlons aussi de la consommation de cette version 1.5 TSI de 150 chevaux. Sur le papier Volkswagen annonce une consommation WLTP de 6,1 litres au 100 km sur un cycle mixte. Durant mon essai sur ce parcours très varié alternant ville, routes départementales, doubles voix et autoroute, j’ai réalisé une moyenne de 6,9 litres au 100 km. Consommation très raisonnable, constatée à l’arrivée sans éco-conduite de ma part, je l’avoue.
Conclusion.
Cette seconde version du Volkswagen T-Cross est abouti et corrige les défauts qu’on pouvait reprocher à son prédécesseur. Un beau travail de Volkswagen qui reste à l’écoute de ses client. Il coche toutes les cases de ce que l’on peut demander à SUV aujourd’hui. Homogène, pratique, confortable et technologique, il est difficile de lui trouver un défaut. Si ce n’est peut-être le prix car la concurrence le segment est rude. En effet, il faudra débourser presque 34 000 euros pour cette belle version du T-Cross en finition Style avec le moteur 1.5 TSI 150. Je reste persuadé qu’il trouvera sa clientèle car c’est un très bon véhicule. Je vous le conseille.
Les prix du Volkswagen T-Cross.
- À partir de 25 790 euros pour un Volkswagen T-Cross en finition Life avec une motorisation TSI 95 en boîte manuelle.
- À partir de 33 900 euros pour un Volkswagen T-Cross en finition Style avec une motorisation TSI 150 en boîte DSG. C’est cette version que j’ai essayé ici.
Les remerciements.
Merci à Volkswagen France pour ces deux jours au volant de ce nouveau Volkswagen T-Cross. Plus d’informations sur le véhicule à cette adresse.