Aujourd’hui, direction le sud de la France pour répondre à une invitation de Volkswagen France. J’en profite pour remercier d’ailleurs le constructeur allemand qui m’a convié pour l’essai de son premier SUV coupé électrique portant le nom ID.5. Rendez-vous donc sous un soleil de plomb entre Aix-en-Provence, La Croix Valmer et Gassin au volant du tout dernier modèle électrique de la marque VW. En route pour deux jours à bord de cette belle nouveauté.
Le premier SUV coupé VW.
Après ID.3 et ID.4, Volkswagen se lance lui aussi sur le segment des SUV coupés électriques. Basé sur la désormais célèbre plateforme MEB, ID.5 est le troisième modèle de la gamme ID. La version essayée est le modèle ID.5 GTX. Le haut de gamme ID.5 dispose d’une transmission intégrale, d’une puissance de 220 kW (299 chevaux) et d’une autonomie WLTP de 489 kilomètres. Le véhicule se veut un savant mélange d’élégance et de sportivité. Allons voir ce qu’il se cache derrière cette robe métallisée Rouge Roi.
Une face avant IDentifiable.
Au premier coup d’oeil sur cette nouvelle ID.5, mon regard se pose immédiatement sur le nouveau logo VW au milieu de la calandre. En effet, il est blanc alors que sur toutes les voitures de la marque que j’ai eu entre les mains, il était couleur alu. À l’allumage des projecteurs IQ. Light et du bandeau lumineux reliant ces derniers, la nouvelle couleur prend son sens et harmonise la bouille de cette ID.5. Bien que la calandre soit pleine, le bouclier avant spécifique de notre version GTX donne un aspect sportif au design avant.
Un profil aérodynamique.
La ligne est fluide, travaillée dans les moindres détails pour améliorer la pénétration dans l’air. Bas de caisse latéraux, poignées de porte intégrées à la carrosserie et magnifiques jantes Narvik 21 pouces profilées contribuent certainement au faible coefficient de traînée de 0,27 sur cette version GTX. Cette configuration GTX bénéficie aussi d’un toit et de lignes de toit noirs qui contrastent à merveille avec le rouge métallisé de cette couleur de lancement. Ajouter à cela des vitres teintées de série et vous avez la combinaison gagnante.
Un nouveau 3/4 arrière.
C’est ici que le modèle se démarque réellement de sa cousine l’I.D.4. Une ligne de toit plongeant plus tôt pour lui donner une allure de coupé et un spoiler intégré au hayon pour muscler son jeu. Ce dernier est magnifique et attire beaucoup trop mon objectif. S’en suivra peut-être un jour une série de 30 clichés sur lui. Si on s’éloigne un peu du véhicule, on découvre un bouclier arrière joliment dessiné, des épaules musclées et un ensemble relativement imposant. L’ID.5 mesure 4,60 m de long, 1,85 m de large et 1,61 m de haut. Résultat des courses, c’est sous cet angle qu’il souhaite être admiré.
À l’arrière, rien de spécial car tout à été dit précédemment. Si ce n’est une mention particulière pour la signature lumineuse. Le bloc de feux LED 3D est très bien exécuté et le bandeau lumineux est plus qu’agréable à regarder. C’est de toute beauté.
Passons à l’intérieur.
Première fois que j’entre dans l’univers électrique Volkswagen. Une fois installé à bord, on y découvre un espace épuré, technologique et volumineux. Même si le toit panoramique en option y est clairement pour quelque chose, on peut accueillir réellement 3 personnes à l’arrière puisqu’il n’y a pas de colonne centrale pour gêner le plus petit. Étonnamment, le coffre de cet ID.5 est plus grand de 6 litres que l’ID.4. Ainsi selon les configurations, vous pourrez y loger entre 549 et 1561 litres.
Retournons derrière le poste du conducteur dont l’environnement est épuré. C’est le qualificatif me venant à l’esprit malgré la présence d’un écran de 5,5 pouces et d’un second écran d’info-divertissement de 12 pouces. Les commandes tactiles du volant multimédia tombent bien sous les mains et le sélecteur de vitesse se trouve au dessus de la commande droite des essuie-glaces, dans le prolongement de l’écran 5,5 pouces. Assez surprenant lors des premiers passages de vitesse, on s’y habitue très rapidement et ça fait gagner un peu de place. Les sièges « Top Sport » disponibles en option sont, en plus d’être confortables, très esthétiques avec leurs broderies ID. Vous aurez aussi peut-être l’agréable surprise de trouver sur votre droite, un véritable accoudoir. Accessoire désormais devenu beaucoup trop rare de mon point de vue.
Une technologie embarquée à la pointe.
La liste serait très longue à faire et je risque de vous perdre si je devais faire le tour des éléments technologiques pour le confort et la sécurité de cette ID.5. Néanmoins je vais m’arrêter deux secondes sur les dernières évolutions rendues possibles grâce au nouveau software 3.0. Le Travel Assist 2.5 est désormais capable d’accompagner le conducteur dans ses changements de voies sur autoroute. Une impulsion sur le clignotant et si toutes les conditions sont réunies, la voiture s’occupe de tout. Seconde nouveauté plaisante, l’Intelligent Park Assist. Cette fonction permet de mémoriser des manoeuvres que la voiture sera capable de reproduire seule. Pratique pour les conducteurs ayant une manœuvre délicate à faire une fois arrivé à la maison. Dernière technologie appréciée, l’affichage tête haute en 3D qui assiste à merveille le conducteur dans ses changements de direction et même en situation de danger. En effet, un bandeau lumineux rouge, orange ou vert s’allumera sous le pare-brise en fonction de la dangerosité de l’obstacle détecté.
En route.
C’est sous un soleil de plomb et avec une climatisation presque à fond, que nous prenons la route de La Croix Valmer. Les premiers tours de roues sont aisés et je trouve la moindre commande facilement. L’ergonomie est bonne et tout est à sa place. Je m’élance sur une deux voies et accélère fort pour chercher le potentiel sportif de cette ID.5. Les 6,3 secondes promis pour faire un 0 à 100 km/h répondent présents. Ce n’est pas spectaculaire. Néanmoins c’est très efficace pour s’insérer dans la circulation ou effectuer un dépassement. Efficace aussi sur les passages rapides dans une courbe ou les enchainements de virages serrés. Merci les 4 roues motrices. C’est en roulant à un rythme de croisière, que l’on découvre une voiture très confortable et silencieuse. Second effet kiss cool, la consommation électrique sera alors très raisonnable.
On parle consommation ?
Sur nos deux jours d’essai avec cette ID.5, notre consommation aura été de 18 kWh / 100 km. Sur l’ensemble de notre parcours mixant gros axes et petites routes, nous avons eu un temps caniculaire non favorable à l’économie d’énergie. Et malgré la météo et une conduite aléatoirement dynamique, la consommation est assez faible et identique à celle que nous annonce le constructeur. Ainsi l’autonomie de cette version GTX avec sa batterie de 77 kWh et ses 299 chevaux pourrait sur le papier être de 489 kilomètres. Il serait intéressant de tester la distance parcourue sur un cycle complet de batterie.
Conclusion.
Cette ID.5 est une belle réussite stylistique et technologique avec en prime une jolie prouesse des ingénieurs. Réussir à ne pas faire perdre en habitabilité son premier SUV coupé tout en conservant un look désirable. Il n’y a pas grand chose à reprocher à cette ID.5, elle coche toutes les cases. Look, technologie, équipements, confort, habitabilité, tenue de route, autonomie…. Néanmoins, il faudra débourser 59 250 euros pour mettre cette ID.5 GTX dans son garage.
On aime
- L’affichage tête haute 3D
- Les sièges Top Sport (et les accoudoirs…)
- Le look global de cette ID.5
On aime moins
- Le prix
Le prix.
À partir de 59 250 euros pour cette version ID.5 GTX
Les remerciements.
Merci à Volkswagen France pour ces deux jours au volant de cette nouvelle ID.5. Plus d’informations sur le véhicule à cette adresse.