C’est par le dernier week-end ensoleillé de septembre que nous avons eu la chance de tester une petite bombe qui me faisait de l’œil depuis pas mal de temps ! La DS3 Performance Cabriolet dans une magnifique configuration ! A nous le moteur 1-6 THP de 208 chevaux emprunté à la Peugeot 208 GTI cheveux au vent… Enfin ce qu’il en reste…
Oui cette voiture est assez âgée puisque la DS3 a désormais presque 5 ans, mais grâce à son restylage récent reconnaissable grâce à l’intégration de la calandre « DS Wings » et sans les doubles chevrons, le style du véhicule reste encore très actuel. Cette nouvelle version dispose en outre de nouveaux réglages au niveau du châssis ainsi qu’une évolution moteur par rapport à sa devancière : la Citroën DS3 Racing. Pour cet essai j’ai demandé à DS cette version blanc banquise avec la toile de pavillon noir, car beaucoup plus chic à mon avis que sa sœur en version black spécial. Dès le premier coup d’œil réel, c’est un mini coup de foudre ! Je l’ai juste vu sur papier et y a pas photo en réel elle est encore plus belle.
Et lorsque l’on vous donne la clef pour là démarrer, se diffuse alors un doux bruit rauque qui vous déclenche un second sourire. Bref, il est temps de sortir ce parking souterrain du nord de Paris pour découvrir la belle à la lumière vendéenne.
L’aspect extérieur DS3 Performance :
A la lumière du jour, c’est encore plus séduisant. Avis totalement subjectif, je trouve que la citadine sportive dispose d’un look et de proportions délicieuses dans cette configuration. Un savant mélange entre sportivité et élégance qui vous l’aurez compris ne m’est pas indifférent. Si tu es sensible à la sportivité, alors tu remarqueras les élargisseurs d’ailes, la lame de bouclier avant spécifique, les badges DS Performance, la double sortie d’échappement ou les magnifiques jantes alliage 18 pouces Performance diamantées Noir. Si tu aimes l’élégance, alors tu remarqueras le soin apporté aux projecteurs DS LED Vision (composés de 3 modules LED) à l’avant, aux feux 3D à LED à l’arrière avec des petits logos DS à l’intérieurs ou encore aux baguettes latérales chromées.
Il faudra quand même faire attention à se tenir éloigné des méchants trottoirs lors de vos manœuvres pour vous éviter de conserver l’éclat de ces dernières. Vous avez beau être au volant d’une citadine avec des proportions réduites, les jantes 18 pouces sont là et il ne faut pas les oublier. Elles ont quand même besoin d’un peu de place pour se garer et ça serait tellement dommage de les égratigner…
Lorsque l’on se penche encore plus prêt de la voiture, on peut s’apercevoir que les freins sont plus gros que sur une DS3 classique. Et bien c’est tout à fait normal puisque les ingénieurs du Team DS Performance ont implanté des freins Brembo spécifique DS sous ces belles jantes 18. Autre petit détail qui me fascine, c’est le soin apporté aux feux des véhicules de la gamme DS. Des petits logos incrustés au dessus des phares avant, à l’effet « ronds infinis » que l’on trouve sur les feux arrières je pourrais rester scotché devant pendant un moment.
L’aspect intérieur :
Au niveau de l’aspect intérieur, c’est propre mais je vais être quand même un peu plus critique. Avant de parler des choses qui fâchent, parlons des points positifs quand même car ils ont la majorité. Les sièges baquet en tissu Alcantara sont magnifiques et confortables. En conduite sportive, ils maintiennent bien comme il faut et sur autoroute j’ai eu le droit à l’endormissement de ma copilote en mode « position du foetus » dans son baquet. C’était très surprenant, réel mais révélateur d’un compromis presque impossible. Les passagers arrières n’ont émis aucun commentaire durant le trajet autoroutier donc j’imagine qu’il n’y a rien à dire. Et s’ils avaient dû se plaindre, ils l’auraient fait ! Croyez-moi.
Les commandes sont accessibles et c’est relativement intuitif donc sur l’ergonomie à l’intérieur de l’habitable, je n’ai rien à dire, c’est bon. Par contre j’ai été tout le long de mon essai suspicieux envers un bouton qui se trouvait à droite de mon volant sur le tableau de bord. Start and Stop, commande d’essuie glace, coupure moteur d’urgence… bref, je ne savais pas ce qu’il commandait, et dans une crainte maladive de ne pas faire de bêtises je n’ai pas appuyé dessus. A posteriori comme toujours dans ces moments là, j’ai découvert qu’il s’agissait d’un petit diffuseur de parfum. Bref…
Focus sur la capote de cette DS3 Performance
Petit aparté pour vous parler de la capote de cette DS3 Performance Cabriolet qui se positionne un peu comme vous le souhaitez grâce à sa commande que vous trouverez à côté du rétroviseur intérieur. Vous pourrez même décapoter en roulant puisque le mécanisme accepte l’ouverture et la fermeture de cette dernière jusqu’à 120km/h. Assez rare cette fonctionnalité à cette vitesse pour être notifiée.
Là où cette DS 3 Cabriolet mérite certainement un peu plus d’attention, c’est au niveau de l’accessibilité du coffre. Pour tout vous dire, c’est la principale remarque que j’ai pu entendre de la part de madame. C’est quoi cette voiture avec un « non-coffre » ! J’avais beau lui répondre, « tu sais chérie » ce coffre est beaucoup plus grand que la Mini, cette dernière ne me croyait pas et était obnubilée par cette ouverture de coffre qui rendait difficile le chargement de la moindre valise. J’ai eu beau sortir pas mal d’arguments sur le fait que c’était un cabriolet, qu’il y avait un volume de chargement assez important pour ce type de voiture, la pilule ne passait pas et j’en ai entendu parler tout le week-end.
Mais encore…
Pour ma part ce qui m’a le plus embarrassé dans l’habitacle de cette DS 3, c’est quelques détails qui méritaient beaucoup plus de soins comme pour l’extérieur. J’ai nommé la planche de bord en plastique laquée noire beaucoup trop fragile et salissante ! Le volant qui manque de finesse et un pommeau de vitesse trop simpliste pour une telle voiture. Là, c’est vraiment dommage de rester bloqué sur ce niveau de détail sur une telle voiture.
Sinon le reste fait le job, c’est efficace, relativement solide et en terme de qualité perçue relativement bon. Au dessus du tableau de bord les plastiques moussés sonnent bien à la pression de mes « toc toc », l’enceinte sortante au milieu du tableau de bord du très bon système audio est du plus bel effet et les boutons de la commande centrale respirent la qualité. Mais je suis certain qu’il est possible de faire aussi bien que nos confrères allemands. On est français non ?
La mécanique DS3 Performance :
Pour ce qui est de la mécanique, c’est un régal et c’est tout à fait ce que l’on peut attendre d’une telle voiture. Le 4 cylindres 1.6 litre turbo THP porté à 208 chevaux pour un couple de 300 Nm fait parfaitement le job. Il est souple en ville et lorsque l’on a besoin de puissance pour dépasser ou se faire plaisir après un péage d’autoroute, il répond « présent » et le couple est bien là. La boite de vitesses mécanique est tout aussi bonne grâce aux 6 rapports parfaitement étagés. Ici absolument rien à redire, c’est un régal ! D’ailleurs je crois que j’en ai pas eu assez et j’en veux encore…
La technologie :
Pour une citadine sportive, cette DS 3 est relativement bien lotie puisqu’elle dispose (options accessibles) d’un système de navigation sur tablette tactile 7″ avec fonction Mirror Screen (1000 euros) et d’une aide au stationnement avant arrière avec caméra de recul (500 euros). Le GPS est intuitif, vous disposez de la technologie CarPlay, qui intègre le contrôle vocal Siri pour les utilisateurs d’iPhone ! Pour une sportive, ce véhicule dispose de beaucoup de technologie et on va pas s’en plaindre. La belle dispose même d’un système de freinage d’urgence en ville, dispositif que l’on ne trouve pas généralement sur ce segment de véhicule. C’est tout à l’honneur du constructeur.
Le comportement routier :
Cette DS3 Performance cabriolet donne vraiment la banane lorsque l’on est derrière son volant. Sur les petites routes sinueuses, le véhicule est super précis. La puissance du moteur passe parfaitement sur les roues grâce au pont autobloquant Torsen, la direction précise, et grâce à une hauteur de caisse abaissée de 15 mm, il est difficile de prendre en défaut cette DS3 Performance. Les virages passent, les vitesses aussi, ça freine fort… Bref, un vrai plaisir, et même avec ces réglages sportifs, notons que cette DS3 reste quand même très confortable et ça même avec ses jantes 18 pouces. Une équation normalement assez difficile à résoudre !
Durant cet essai, nous avons aussi fait pas mal d’autoroute, et avec le revêtement particulièrement propre de l’autoroute A11, la voiture était un bonheur à rouler. La consommation est raisonnable aussi sur cette DS3 Performance, puisque durant notre essai, nous avons fait un pic de consommation à 8 litres au 100 qui n’a jamais été dépassé. (comme la limitation de vitesse bien sûr…) DS annonce sur le papier une consommation mixte de 5.4 litres /100. Bref, c’est relativement correct ici aussi.
Conclusion :
Cette petite DS3 Performance Cabriolet est une très belle alternative à une Mini Cooper S Cabriolet par exemple. Et là je pèse mes mots, vive, efficace, sécurisante, et confortable les équipes DS ont développé une voiture qui procure de belles sensations de conduite. Une belle réussite… (sauf pour le coffre…)
On adore :
Le look
Le moteur
Le comportement routier
Les sièges baquet tissu Alcantara
On aime moins :
L’accessibilité au coffre
La planche de bord en plastique laquée noire et le volant
Le prix :
La DS 3 Performance Cabriolet est disponible à partir de 30 450 euros.
Petite vidéo bonus
Les remerciements :
Un grand merci à DS pour cet essai sans qui tout cela n’aurait pas été possible. Si vous souhaitez configurer votre DS 3 de vos rêves, c’est par ici !